African Women in Agricultural Research and Development (AWARD) annonce un nouveau programme pour les femmes du Bénin, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Malawi et du Sénégal qui travaillent sur des solutions d’adaptation aux changements climatiques.

10 JUILLET 2024 NAIROBI – Un nouveau programme est ouvert aux professionnelles africaines qui travaillent au carrefour du genre, du changement climatique et des systèmes agroalimentaires. Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative qui vise à promouvoir l’égalité des sexes dans l’adaptation au changement climatique pour les petites exploitations agricoles africaines.

Promouvoir le leadership des femmes à l’égard de l’action climatique  est un programme de développement de carrière à objectif double : accroître le nombre de femmes africaines à la tête d’actions liées au climat et faciliter le développement de solutions climatiques répondant aux besoins des petites exploitations.

Dans les domaines de la politique environnementale, les femmes restent minoritaires parmi les décideurs de haut niveau, n’occupant que 15 % des 712 postes de ministre de l’Environnement depuis 2020. Et à l’échelle des exploitations, les inégalités de genre en matière d’accès aux ressources, d’opportunités et de pouvoir de décision rendent généralement les femmes à la tête de ces petites structures particulièrement vulnérables aux changements climatiques, bénéficiant de moins d’outils pour s’adapter.

Ce nouveau programme, géré par African Women in Agricultural Research and Development (AWARD), est ouvert aux professionnelles du changement climatique du Bénin, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Malawi et du Sénégal, des pays parmi les plus touchés par le changement climatique et les plus dépendants de l’agriculture à petite échelle.

Le changement climatique vient creuser le gouffre entre les hommes et les femmes au sein des systèmes agroalimentaires africains. Les femmes sont de puissantes agentes du changement, mais leur potentiel est sous-exploité. a affirmé Susan Kaaria, directrice d’AWARD. Cette initiative est prometteuse, puisqu’elle devrait créer un vivier de spécialistes africaines du changement climatique qui deviendront des leaders efficaces et des agentes du changement. Elles apprendront notamment à développer des innovations aidant les petites exploitantes à mieux s’adapter aux changements climatiques.

Ce nouveau programme s’inscrit dans le cadre d’Adaptation aux changements climatiques et Résilience (CLARE), un programme-cadre de recherche de 110 millions de livres sterling qui vise à permettre une action durable et socialement inclusive afin de renforcer la résilience aux changements climatiques et aux risques naturels. CLARE est principalement financé par le Foreign Commonwealth and Development Office (FCDO) du Royaume-Uni dans le cadre du Financement international de la lutte contre le changement climatique. Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada contribue à hauteur de 15 % au financement du pilier recherche. Il est le principal partenaire de mise en œuvre du programme, soutenant les projets et facilitant la collaboration générale.

Le programme vise un total de 300 participantes, dont 100 professionnelles du changement climatique qui bénéficieront d’une formation immersive et d’un mentorat pour améliorer leurs compétences techniques et leurs capacités en matière de leadership, de mise en réseau et de sensibilisation. Chaque participante se verra attribuer un·e mentor·e doté·e d’une vaste expérience dans le domaine de l’action climatique, et désignera un·e jeune scientifique (son mentoré·e) pour maximiser la portée du projet.

L’initiative s’appuiera sur la longue expérience d’AWARD en matière de conception et de mise en œuvre de programmes de développement de carrière et de leadership. Une récente évaluation externe a montré que plus de 95 % des bénéficiaires trouvaient que les programmes et le soutien d’AWARD répondaient à leurs besoins de progression de carrière. 70 % ont déclaré que la formation avait renforcé leurs compétences en leadership. Plus de la moitié a accédé à des postes de direction par la suite.

Manuela Di Mauro et Bruce Currie-Alder, les co-responsables de CLARE pour le FCDO et le CRDI, ont souligné qu’

[e]n investissant dans le nouveau programme d’AWARD, CLARE s’appuie sur les enseignements tirés de plusieurs années de développement d’initiatives facilitant l’adaptation aux changements climatiques. AWARD jouera un rôle crucial en aidant davantage de femmes africaines à devenir des championnes du leadership et de l’innovation dans le domaine du climat.

Les AWARD Climate Fellows seront sélectionnées sur la base d’une évaluation de leur expertise, des éventuelles lacunes dans leurs connaissances et de leurs contributions à l’adaptation aux changements climatiques. De plus amples informations sur le processus de candidature sont disponibles en ligne.

L’appel à candidatures sera ouvert à partir d’aujourd’hui, le 10 juillet, jusqu’au 10 septembre 2024.

FIN

Notes aux éditeurs·trices

Promouvoir le leadership des femmes à l’égard de l’action climatique est une initiative financée par le gouvernement britannique et par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), Ottawa, Canada, dans le cadre du programme de recherche sur l’adaptation aux changements climatiques et la résilience (CLARE). Les opinions exprimées dans ce document ne représentent pas nécessairement celles du gouvernement britannique, du CRDI ou de son Conseil des gouverneurs.

CLARE est un programme-cadre de recherche UK-Canada portant sur l’adaptation et la résilience. Il vise à permettre une action durable et socialement inclusive afin de renforcer la résilience face aux changements climatiques et aux risques naturels. CLARE est une initiative conçue, financée et gérée conjointement par le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) du Royaume-Uni et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada.

Pour en savoir plus, consultez le site https://clareprogramme.org/

Une nouvelle initiative vise à « Promouvoir le leadership des femmes à l’égard de l’action climatique »
African Women in Agricultural Research and Development (AWARD) annonce un nouveau programme pour les femmes du Bénin, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Malawi et du Sénégal qui travaillent sur des solutions d’adaptation aux changements climatiques.

10 JUILLET 2024 NAIROBI – Un nouveau programme est ouvert aux professionnelles africaines qui travaillent au carrefour du genre, du changement climatique et des systèmes agroalimentaires. Il s’inscrit dans le cadre d’une initiative qui vise à promouvoir l’égalité des sexes dans l’adaptation au changement climatique pour les petites exploitations agricoles africaines.

« Promouvoir le leadership des femmes à l’égard de l’action climatique » est un programme de développement de carrière à objectif double : accroître le nombre de femmes africaines à la tête d’actions liées au climat et faciliter le développement de solutions climatiques répondant aux besoins des petites exploitations.

Dans les domaines de la politique environnementale, les femmes restent minoritaires parmi les décideurs de haut niveau, n’occupant que 15 % des 712 postes de ministre de l’Environnement depuis 2020. Et à l’échelle des exploitations, les inégalités de genre en matière d’accès aux ressources, d’opportunités et de pouvoir de décision rendent généralement les femmes à la tête de ces petites structures particulièrement vulnérables aux changements climatiques, bénéficiant de moins d’outils pour s’adapter.

Ce nouveau programme, géré par African Women in Agricultural Research and Development (AWARD), est ouvert aux professionnelles du changement climatique du Bénin, du Cameroun, du Ghana, du Kenya, du Malawi et du Sénégal, des pays parmi les plus touchés par le changement climatique et les plus dépendants de l’agriculture à petite échelle.

« Le changement climatique vient creuser le gouffre entre les hommes et les femmes au sein des systèmes agroalimentaires africains. Les femmes sont de puissantes agentes du changement, mais leur potentiel est sous-exploité. » a affirmé Susan Kaaria, directrice d’AWARD.
« Cette initiative est prometteuse, puisqu’elle devrait créer un vivier de spécialistes africaines du changement climatique qui deviendront des leaders efficaces et des agentes du changement. Elles apprendront notamment à développer des innovations aidant les petites exploitantes à mieux s’adapter aux changements climatiques. »

Ce nouveau programme s’inscrit dans le cadre d’Adaptation aux changements climatiques et Résilience (CLARE), un programme-cadre de recherche de 110 millions de livres sterling qui vise à permettre une action durable et socialement inclusive afin de renforcer la résilience aux changements climatiques et aux risques naturels. CLARE est principalement financé par le Foreign Commonwealth and Development Office (FCDO) du Royaume-Uni dans le cadre du Financement international de la lutte contre le changement climatique. Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada contribue à hauteur de 15 % au financement du pilier « recherche ». Il est le principal partenaire de mise en œuvre du programme, soutenant les projets et facilitant la collaboration générale.

Le programme vise un total de 300 participantes, dont 100 professionnelles du changement climatique qui bénéficieront d’une formation immersive et d’un mentorat pour améliorer leurs compétences techniques et leurs capacités en matière de leadership, de mise en réseau et de sensibilisation. Chaque participante se verra attribuer un·e mentor·e doté·e d’une vaste expérience dans le domaine de l’action climatique, et désignera un·e jeune scientifique (son mentoré·e) pour maximiser la portée du projet.

L’initiative s’appuiera sur la longue expérience d’AWARD en matière de conception et de mise en œuvre de programmes de développement de carrière et de leadership. Une récente évaluation externe a montré que plus de 95 % des bénéficiaires trouvaient que les programmes et le soutien d’AWARD répondaient à leurs besoins de progression de carrière. 70 % ont déclaré que la formation avait renforcé leurs compétences en leadership. Plus de la moitié a accédé à des postes de direction par la suite.

Manuela Di Mauro et Bruce Currie-Alder, les co-responsables de CLARE pour le FCDO et le CRDI, ont souligné qu’« [e]n investissant dans le nouveau programme d’AWARD, CLARE s’appuie sur les enseignements tirés de plusieurs années de développement d’initiatives facilitant l’adaptation aux changements climatiques. AWARD jouera un rôle crucial en aidant davantage de femmes africaines à devenir des championnes du leadership et de l’innovation dans le domaine du climat. »

Les AWARD Climate Fellows seront sélectionnées sur la base d’une évaluation de leur expertise, des éventuelles lacunes dans leurs connaissances et de leurs contributions à l’adaptation aux changements climatiques. De plus amples informations sur le processus de candidature sont disponibles en ligne.

L’appel à candidatures sera ouvert à partir d’aujourd’hui, le 10 juillet, jusqu’au 10 septembre 2024.

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Notes aux éditeurs·trices
« Promouvoir le leadership des femmes à l’égard de l’action climatique » est une initiative financée par le gouvernement britannique et par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), Ottawa, Canada, dans le cadre du programme de recherche sur l’adaptation aux changements climatiques et la résilience (CLARE). Les opinions exprimées dans ce document ne représentent pas nécessairement celles du gouvernement britannique, du CRDI ou de son Conseil des gouverneurs. CLARE est un programme-cadre de recherche UK-Canada portant sur l’adaptation et la résilience. Il vise à permettre une action durable et socialement inclusive afin de renforcer la résilience face aux changements climatiques et aux risques naturels. CLARE est une initiative conçue, financée et gérée conjointement par le Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) du Royaume-Uni et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada. Pour en savoir plus, consultez le site https://clareprogramme.org/

À propos d’AWARD
AWARD (African Women in Agricultural Research and Development) œuvre en faveur d’une plus grande prospérité dans une société inclusive axée sur le développement agricole en Afrique. Cela passe par le renforcement de la production et la diffusion d’une recherche et d’une innovation agricoles qui intègrent mieux les questions de genre. Nous investissons dans la recherche grâce à des programmes de formation destinés aux chercheurs et chercheuses, instituts de recherche et entreprises agro-alimentaires pour qu’ils puissent développer des innovations agricoles mieux adaptées aux besoins et priorités d’un large éventail de femmes et d’hommes à travers les chaînes de valeur agricoles en Afrique. https://awardfellowships.org/

“It is frustrating when I cannot get along with someone, especially in a team setting at my workplace, but so far this week, I have learned the importance of empathy and appreciating that not every colleague is similar.” ~ Victoria Aniju

Victoria works in molecular genetics research at the University of Benin in Edo State, Nigeria. She is among 43 young career scientists participating as mentees in the second Cohort of the One Planet Fellowship.

Referred to as Learning Partners, the mentees are admitted into the Fellowship through a process that includes nomination by mid-career scientists who were earlier admitted into the One Planet Fellowship as Laureate Candidates and who will serve as their mentors.

This mentoring model is structured to build an intergenerational network of scientists working to develop climate solutions for Africa and lead climate work on the continent.

We convened the 43 scientists in Mombasa, Kenya, for an immersive experience as they participated in a Foundational Leadership Program for Emerging African Scientists.

The young scientists, all under the age of 30, come from 12 Anglophone and Francophone countries, including Benin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Ethiopia, Kenya, Mali, Malawi, Nigeria, Senegal, Tanzania, Togo, and Zambia. The five-day leadership course is tailored to equip them with increased self- and team leadership competencies and enhanced communication and personal branding skills.

This is the Learning Partners’ second training in the One Planet Fellowship, following their participation in the Training and Networking week held in March in Nairobi.

The Foundational Leadership Course is tailored to address the soft skills gap that restricts young scientists’ transition into leadership roles as they progress through their careers. Soft skills range from cultivating assertiveness in oneself to handling conflict among teams and rallying a team behind their vision.

“We appreciate that you possess advanced academic and technical competencies, but we aim to impact you with the skills to lead research and scientific organizations,” AWARD Deputy Director Dr. Michèle Mbo’o-Tchouawou told the participants during the training’s opening session. »

Another key aspect is that the course prepares young scientists for effective organizational leadership.

“We need them to have the knowledge to deal with team dynamics once they get to supervisory roles,” says Allan Bukusi, an AWARD trainer from Kenya and a Human Resource consultant specializing in leadership development and strengthening organizational management competence.

Warou Koudjom, an Agricultural Economist from the University of Lomé, draws lessons from the course to improve his comprehension of leadership. “I have learned how to present myself confidently and give and receive feedback and, most importantly, how to work on that feedback,” says Koudjom.

The course also equips emerging female scientists with assertiveness to navigate the male-dominated industry. UNESCO data shows that women make up only 35% of STEM graduates, which might contribute to passiveness in the workplace.

In addressing this, “the participants gain skills in negotiating their way upwards in an organizational setting. The goal is not for them to be aggressive but rather to have the confidence to articulate their intentions,” says Siaka Coulibaly, an AWARD trainer from Burkina Faso, and a cross-culture and diversity training specialist.

See highlights from the workshop below.

Addressing gender equality and women’s empowerment means addressing the constraining social norms and rigid gender roles that affect women’s participation in agrifood systems.

As the world looks to recover and reimagine agrifood systems, increasing attention is being placed on addressing social barriers and gender-blind policies in these systems.

Reports indicate that agrifood systems employ 66 percent of women in sub-Saharan Africa, and economic growth from agriculture is 11 times more effective at reducing extreme poverty than any other sector. Yet, Women’s roles tend to be marginalized.

Therefore, sustaining a thriving agrifood system will require intentional effort toward women’s empowerment measures from gender-transformative approaches to gender-responsive policies that address the broader socioeconomic context where inequities occur.

This month, we have curated resources that underscore the urgency of putting women at the center of policy reforms to address the transformation of agrifood systems in Africa.

1. BRIDGING THE GAP: Policy Innovations to Put Women at the Center of Food Systems Transformation in Africa

This report by the Malabo Montpellier Panel discusses gender inequalities. It emphasizes the importance of women’s participation in all aspects of agrifood systems while providing actionable recommendations to enhance their role and impact. The report also highlights successful policy innovations that can be upscaled to drive positive change.

2. Why women are key to Africa’s food systems transformation

This article asserts that enhancing women’s access to resources, education, and decision-making positions is vital for equitable agrifood systems. It underscores women’s indispensable roles in agriculture, from farming to market.

3. How to transform Africa’s food system

This journal proposes five pathways, from reforming land use policies to investing in research, technology, and innovation, to help shape and transform Africa’s food systems. It draws on ideas discussed at the 2023 Adaptation Futures in Montreal, Canada.

4. Building inclusive and empowering agrifood systems for resilience

Agricultural communities face a range of shocks from natural disasters, political conflicts, and health crises. Women are often more vulnerable to such shocks given their unique constraints, like access to information, household decision-making power, and asset control. The essay highlights the need to provide women with equal access to information and technology to boost resilient agrifood systems.

5. It’s Time for Gender-Responsive Agri-food Policies that Address the Needs of Women

Despite global efforts, the world is not on track to achieve gender equality by 2030. This article discusses the underlying causes of gender inequality and women’s empowerment in food systems, closing the current gender resource gaps, and why integrating gender in food systems policies is critical to providing the legal framework for driving action.

6. Women agripreneurs need gender-responsive interventions.

Creating gender-responsive opportunities for women’s entrepreneurship in agribusiness can empower them and advance gender equality and food security. This paper explores the existing gaps and maps out the potential of gender-responsive agribusiness interventions to create meaningful engagement for women agripreneurs.

7. Gender Inequalities and Food Insecurity: Ten years after the food price crisis, why are women farmers still food insecure?

Poorly designed interventions can increase women’s decision-making marginalization and workload. This report outlines existing policy tools to support program design and prioritize food security and women smallholder’s development and resilience.

8. Why gender-responsive policies are critical drivers of equitable agri-food systems

The news article calls for concerted efforts to address gender disparities in agri-food systems, citing gender-responsive policies as crucial tools for closing gender gaps in agriculture and advancing equity.

9. The ‘new normal’ in food systems is anchored on gender equality

The blog takes a fresh perspective into the persistent gender disparities in agriculture’s “new normal” and the opportunities available for policymakers looking to disrupt the status quo to create more resilient food systems for the benefit of all.

10. Why Gender-Responsive Agricultural Adaptation Is Underfunded

This paper highlights the challenges that hinder funding and implementing stakeholders from effectively delivering gender-responsive programs. It also suggests recommendations to enhance the gender responsiveness of funding decisions, suggesting strategies to influence and improve the incorporation of gender considerations in climate-related projects.

Science students from the Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology(JKUAT) during an ‘International Day for Women and Girls in Science’ event hosted by AWARD in 2023

Guided by its new strategy 2023-2027, African Women in Agricultural Research for Development (AWARD) has a renewed commitment to enhancing the capacities of younger women to excel in agricultural science careers and pursue leadership opportunities. In executing this mission, AWARD designed a special training program on Research Writing and Communications Skills and Gender-Responsive Research for the AWARD Leadership Program for Emerging African Women in Science.

The virtual courses were offered between January and April 2024 to a total of 52 participants from 14 African countries.

The Carnegie Corporation of New York funds the program offered to African women scientists under 35 years of age from sub-Saharan Africa. Specifically, it targets citizens of Benin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Ethiopia, Ghana, Kenya, Malawi, Mali, Nigeria, Senegal, Tanzania, Togo, Uganda, and Zambia.

The Gender Responsive Research Course is designed to introduce young researchers to the concept of integrating gender in their research and increase awareness of gender-responsive research in agri-food systems.

Participants recorded that participating in the gender in agriculture course has enhanced their awareness of gender issues as researchers and aspiring leaders in agrifood systems.

“I am now better equipped to incorporate gender more broadly. For instance, in my ongoing research assessing the diet quality of adolescents, before this course, I only disaggregated using sex and age group. Now, I have realized I can further analyze the data to capture the different unique identities of the adolescents, which I believe will give a better understanding in identifying problematic areas.” Rukayat Abdussalaam, Extension Fellow, Federal University of Agriculture Abeokuta (FUNAAB), Nigeria.

Marie Dieudonnée Laure Tchiedjo is a PhD Student at the University of Lorraine in Cameroon and one of the participants who undertook the Gender-Responsive Course in January 2024. She attributes the change of perspective to developing a Literature Review of her study on fish polyculture in her home country, integrating gender as a key variable in her study.

” Recognizing gender differences in technology adoption and use within fish polyculture will allow for the design of technologies that are more accessible and beneficial for both men and women involved in the sector,” she says.

The “Research Proposal Writing and Communications Skills” course delivered in March 2024 sought to equip the participants with the tools to develop concept notes, problem statements, and skills in pitching and presenting at conferences.

This course also hones participants’ skills to produce compelling, high-quality publications and cement their place as credible researchers. Participants shared that they have grown their understanding of the processes that involve crafting publishable manuscripts and how to identify potential publishing journals.

“One of the most significant learning points for me has been understanding how to write a grant proposal for funding. Throughout this process, I have gained valuable insights into various components, such as problem tree analysis, problem statement formulation, justification, and objectives development, as well as creating a comprehensive work plan and budget,” says Emebet Sisay, a PhD Candidate and Researcher at Haramaya University in Ethiopia.

AWARD also emphasizes creating a pool of confident women leading research in AR4D institutions, an intervention mirrored in the program’s communication skills course.

Emmaculate Akinyi, a PhD student from Kenya studying at Makerere University, is among 84% of the participants who have expressed that the program’s focus on topics such as building confidence, assertiveness, and effective communication has equipped them to articulate ideas and expertise in scientific discussions confidently.

” The learnings from the topic on ‘elevating pitching skills’ significantly increased my self-confidence and my appreciation for its role in obtaining funding and inspiring teams, as well as how it is an essential component of effective leadership,” she says.

Une solide compréhension de la manière dont les relations entre les sexes façonnent les pratiques agricoles et alimentaires est essentielle pour résoudre le problème de la malnutrition en Afrique. Il est bien connu que les normes de genre peuvent soit exacerber les inégalités existantes, soit se révéler puissamment utiles dans la lutte contre la malnutrition

L’appel à candidatures One Planet Fellowship de chercheurs en climat au Maroc et en Algérie s’ouvre avant les prochains pourparlers climat COP25.

Les climatologues nord-africains devraient gagner un soutien aux investissements et au développement de carrière grâce à une bourse internationale établie pour soutenir les agriculteurs touchés par le changement climatique. Lancée lors du Sommet One Planet 2017 à Paris, organisé par le président Emmanuel Macron, la bourse One Planet est une initiative de 19,2 millions de dollars pour stimuler la recherche climatique en Afrique.

La bourse vise à soutenir la carrière de 630 climatologues à travers l’Afrique et l’Europe au cours des quatre prochaines années, en renforçant le leadership, en renforçant les compétences en recherche et en établissant des réseaux sur différents continents, disciplines et générations. La première cohorte de 45 candidats One Planet Laureatefrom de 12 pays africains s’est réunie à Casablanca du 25 novembre au 1er décembre 2019 pour un programme de formation d’une semaine sur l’intégration des questions de genre dans leur recherche afin qu’ils puissent répondre efficacement aux défis, aux besoins et priorités de diverses populations.

Surnommée la semaine scientifique One Planet Fellowship, la réunion de cette semaine a également établi des partenariats et des réseaux de recherche pour un plaidoyer fondé sur des preuves en faveur de politiques respectueuses de l’environnement et de pratiques de gestion durable.

« La recherche scientifique recèle un énorme potentiel pour fournir les solutions qui peuvent aider les petits exploitants agricoles africains à s’adapter au changement climatique », a déclaré le Dr Wanjiru Kamau-Rutenberg, directeur de AWARD.

«Il est essentiel que nous investissions dans la prochaine génération de chercheurs agricoles africains et que nous maintenions ce pipeline durable des futurs leaders scientifiques africains. Pour que leurs innovations soient pertinentes et largement adoptées, la prochaine génération de scientifiques devra également apprendre à placer le genre et l’inclusion sociale au cœur de leurs recherches. Grâce au One Planet Fellowship, AWARD est fier de jouer un rôle dans la sécurisation de l’avenir de l’Afrique. »

En outre, les candidats lauréats ont participé à une table ronde, qui a mis en évidence les efforts visant à aider les petits exploitants agricoles en Afrique à faire face au changement climatique. Réunissant des partenaires et des scientifiques africains travaillant sur l’adaptation au climat, l’événement a présenté les progrès de la bourse jusqu’à présent et ses plans d’expansion.

« Nous avons été ravis de soutenir les 45 premiers candidats One Planet Laureate en Afrique pour aider les petits agriculteurs à mieux faire face à l’impact du changement climatique », a déclaré Jean-Jacques Goron, directeur général de la Fondation BNP Paribas, lors de la table ronde.

«Il est vital que l’action climatique réponde aux besoins de ceux qui sont sur le terrain et soit développée par ceux qui connaissent le mieux les circonstances. Nous sommes ravis d’ouvrir la deuxième série de candidatures pour les scientifiques en Afrique du Nord, une autre région portant le lourd fardeau du changement climatique. »

L’Afrique est largement reconnue comme étant affectée de manière disproportionnée par le changement climatique. Le continent contribue pour moins de 3% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais se trouve en première ligne des conséquences économiques et sociales du changement climatique, tout en ne recevant que 5% du financement climatique.

Les petits agriculteurs sont parmi les plus touchés, avec l’augmentation des températures, les changements de précipitations et les conditions météorologiques extrêmes affectant la production alimentaire. En Afrique du Nord, les rendements agricoles devraient diminuer en raison de la baisse des précipitations et de la baisse de la disponibilité de l’eau pour la production agricole irriguée, en particulier le long du Nil.

Le nouvel appel à candidatures pour la bourse One Planet soutiendra les climatologues nord-africains en encourageant les talents locaux, en développant des solutions locales et en aidant les petits exploitants à faire face aux effets intensifiants du changement climatique.

«Le mentorat et le soutien que j’ai reçus jusqu’à présent grâce à la bourse ont été inestimables pour mon travail», a déclaré le Dr Austin Phiri, candidat One Planet Laureate et agronomiste en chef au ministère de l’Agriculture, de l’Irrigation et de l’Eau au Malawi.

«Mener des recherches qui aideront directement les agriculteurs à faire face aux impacts du changement climatique dans mon propre pays est vraiment gratifiant, et j’encouragerais certainement d’autres scientifiques à postuler.»

La bourse de trois ans associe des scientifiques en début de carrière à des mentors africains de la recherche, qui les aident à progresser dans leur carrière. Au cours de la deuxième année, les candidats lauréats peuvent ensuite participer à des stages de recherche dans des institutions européennes de premier plan, où ils reçoivent la supervision d’experts d’un projet de recherche climatique mutuellement convenu. Au cours de la dernière année de la bourse, les candidats lauréats sélectionnent des scientifiques africains et européens émergents à encadrer, créant ainsi une chaîne de mentorat intergénérationnelle.

«Nous, en Afrique, sommes en première ligne face au changement climatique, il est donc crucial de créer des solutions sur mesure pour les petites communautés touchées», a déclaré Mevoyon Pamela Karrel Afokpe, candidate lauréate et chercheuse en plantes au Bénin.

Veuillez réserver la date, le 16 septembre 2019, pour participer au lancement officiel de la bourse One Planet à Nairobi, au Kenya. Cette initiative de 20 millions de dollars sur cinq ans investit dans jusqu’à 630 membres de la prochaine génération de scientifiques africains et européens qui s’efforcent d’aider les petits agriculteurs africains à s’adapter au changement climatique.

Les invités attendus sont des représentants de partenaires clés tels que la Fondation Bill & Melinda Gates, le Groupe BNP Paribas, l’Union européenne, le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada et la Fondation Agropolis. Des représentants du gouvernement du Kenya, des hauts-commissaires et des membres du corps diplomatique accrédité au Kenya, des membres de la communauté des femmes africaines dans la recherche et le développement agricoles (AWARD), y compris le comité directeur et le comité consultatif scientifique du One Planet Fellowship, sont également attendus. et d’autres scientifiques éminents du changement climatique.

L’événement de lancement coïncide avec l’inauguration de la première cohorte des candidats One Planet Laureate. Veuillez vous joindre à nous pour célébrer ces 45 scientifiques sélectionnés dans 12 pays africains, car ils représentent l’avenir de la capacité de l’Afrique à mener des recherches de pointe sur l’adaptation au climat.

L’appel à candidatures pour la première cohorte du One Planet Fellowship est désormais ouvert. Le One Planet Fellowship cherche à construire un réseau dynamique, hautement connecté et intergénérationnel de leaders scientifiques africains et européens équipés pour utiliser une optique de genre afin d’aider les petits exploitants agricoles africains à s’adapter au changement climatique.

La création de la bourse a été annoncée lors de l’inauguration de One Planet Summitheld à Paris en décembre 2017. Dirigé par le président français Macron, le sommet One Planet a été organisé pour définir les étapes concrètes des acteurs des secteurs privé et public travaillant ensemble pour atteindre les objectifs fixés par le Accord de Paris sur le changement climatique.

Lors du sommet de 2017, 12 engagements comprenant 30 actions ont été pris pour intensifier et accélérer les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. La bourse One Planet est l’Action no. 1 de l’engagement no. 3qui vise à mobiliser les chercheurs et les jeunes pour travailler pour le climat. La bourse travaillera à renforcer la capacité des chercheurs à haut potentiel d’Afrique et d’Europe à développer des interventions pertinentes et sensibles au genre pour l’adaptation au changement climatique.

Inspiré par le modèle de bourses AWARD, les 15 millions USD, des initiatives initiales de cinq ans pour investir dans 630 agronomes à travers trois cycles de compétition ouverte. Les candidats sélectionnés participeront à un processus d’accélération de carrière intensif et non résidentiel visant à favoriser les compétences en leadership, à renforcer les compétences en recherche scientifique, notamment en intégrant le genre dans leurs recherches, et à catalyser les partenariats et réseaux de recherche. Les candidats qui terminent le processus de trois ans deviendront les lauréats de One Planet.

L’appel à candidature pour la cohorte 2019 de One Planet Fellowship est maintenant ouvert et se terminera le 30 avril 2019, 23 h 59, heure de l’Afrique de l’Est (GMT + 3).

Les candidats qui sont citoyens des pays d’Afrique subsaharienne suivants sont éligibles pour postuler: Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Kenya, Malawi, Mali, Nigéria, Sénégal, Tanzanie, Togo et Zambie. Les demandes de bourse se font via un formulaire d’inscription en ligne. Les candidats des pays francophones doivent utiliser ce formulaire tandis que les candidats des pays anglophones doivent utiliser ce formulaire. L’appel à candidatures se termine le 30 avril 2019 à 23 h 59, heure de l’Afrique de l’Est (GMT + 3). Les candidatures ne seront PAS acceptées après cette date.

Téléchargez la brochure de la bourse ici.

Lisez les questions fréquemment posées ici.

Téléchargez le cadre scientifique de One Planet Fellowship ici